Avant tout, il convient de signaler que l’être humain essaie de soulager son congénère en utilisant la parole depuis des millénaires (les premières traces écrites remontent à plus de 6 000 ans). 1841 constitue néanmoins une date déterminante grâce à James Braid (Chirurgien écossais) qui pose les bases scientifiques d’une pratique thérapeutique uniquement verbale.

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l’Hypnose est avant tout un état modifié de conscience.

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Au fil du temps, l’hypnose a évolué. Il en ressort deux approches distinctes.

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L’Hypnose dissociante (séparation entre l’esprit conscient et l’inconscient)

• L’hypnose Classique ou Hypnose de « spectacle ».

• L’Hypnose Eriksonienne (1950) Milton ERIKSON (Psychiatre) réactualise la pratique de l’hypnose en la rendant plus stratégique. Cette dernière est très directive. 

• La nouvelle Hypnose (1979), quant à elle, est une utilisation plus adoucie reprenant certaines techniques de Milton Erikson et où la notion de bien être est une donnée prise en compte dès le départ.
   

 Ces trois formes d’hypnoses ont pour objectif de rentrer dans l’inconscient de la personne en créant les conditions amenant à une dissociation encore plus marquée entre le conscient et l’inconscient.

 

L’Hypnose non dissociante (en état de conscience augmentée)

• L’Hypnose Humaniste (2000) : Olivier LOCKERT et Patricia D’ANGELI donnent naissance à une nouvelle approche diamétralement opposée aux autres formes pratiquées.

  L’état modifié de conscience n’intervient plus par une action dirigée dès le départ vers l’inconscient de la personne, mais cette fois, les inductions hypnotiques du thérapeute entrainent le patient vers un état de conscience augmenté.

  L’hypnose Humaniste prend en compte le fonctionnement complet de la personne (corps, émotions, esprit). Cette forme d’hypnose non dissociante propose des techniques hypnotiques simples avec un travail sur les croyances, les symboles et les archétypes.           

   

Particularités de l’hypnose HUMANISTE

1. Ici, c’est la conscience de la personne qui travaille en toute autonomie sur ses blessures émotionnelles.

    

   Ici, Le thérapeute joue un rôle d’aide, de pédagogue et de simple guide. Il éveille le patient et lui laisse les commandes. La personne est actrice et travaille sur son inconscient (l’automate) par le biais d’une plus grande conscience, de soi et des autres.

    

2. Ici, plus de dissociation et de lâché prise, le travail se fait en « ouverture », en pleine conscience. On ne cherche pas la séparation du conscient et de l’inconscient mais au contraire sa réunification.

    

3. La technique est simple, sûre, et participe à l’évolution  de conscience de la personne. Olivier LOCKERT explique particulièrement bien cette notion de conscience sur "YouTube":                                            https://www.youtube.com/watch?v=gf6qG8Ynefc&app=desktop